Retour vers : travaux copropriété
Copropriété : Les travaux de rénovation de l’immeuble
Au sein de la copropriété, le mot « travaux » est indissociable du portefeuille de chaque copropriétaire. Les travaux de rénovation peuvent souvent être des motifs de tension et de crispation entre les copropriétaires. Néanmoins, l’entretien ou les projets de rénovation qui supposent de plus gros travaux sont souvent bénéfiques à long terme pour la pérennité de la copropriété.
Rénover l’immeuble : Est-ce primordial ?
L’entretien de l’immeuble et son attractivité sont évidemment des facteurs de différenciation et permettent à votre bien de ne pas se dévaluer. Il ne faut pas systématiquement les voir comme une dépense ou un passif mais bien comme un investissement sur l’avenir.
Ces travaux permettent à chaque copropriétaire de jouir d’un bien personnel reconnu comme étant qualitatif et étant plus liquide en cas de volonté de vendre. En effet, un bien immobilier dans une copropriété bien entretenue se vendra plus facilement.
Le financement de la rénovation
Schématiquement, le financement des rénovations se fait par deux moyens : l’épargne et l’emprunt.
Au sein des copropriétés, l’épargne est ce que l’on nomme le fonds de réserve, qui est une caisse dans laquelle chaque copropriétaire est invité, via un appel de fonds, à injecter de l’argent. Le syndic demande chaque année environ 5 % du total des dépenses de l’année précédente pour alimenter le fonds de réserve. En cas de travaux coûteux et urgents, le fonds de réserve va permettre de réagir rapidement.
La seconde méthode est le prêt collectif, contracté au nom de l’association des copropriétaires. Celui-ci est en effet moins coûteux qu’une accumulation de prêt individuels contractés par chacun des copropriétaires.
Les primes à la rénovation
On distinguera ici les primes collectives des primes individuelles auxquelles peuvent avoir le droit les copropriétaires, au regard de leur situation.
Les aides financières individuelles sont multiples car attribuées à des échelles différentes : à l’échelle fédérale, régionale, provinciale ou communale. L’octroi de la plupart de ces aides est sujet à des conditions de revenu. La grille de lecture de ces aides est parfois difficile car d’une année à l’autre, les conditions d’éligibilité peuvent changer, les montants augmenter ou diminuer et les aides parfois disparaître pour revenir quelques années après.
Les primes et subventions collectives à la rénovation, souffrent des mêmes défauts. Elles sont fluctuantes et dépendent d’organismes différents. La meilleure arme pour les dénicher est de se renseigner au maximum en multipliant les contacts auprès des maisons de l’habitat ou des sites internet de vos régions.
Bon à savoir : La copropriété peut aussi mandater des sociétés de « chasseurs de primes » qui effectueront toutes les démarches administratives en son nom.
Le cas de la rénovation énergétique
De nombreux travaux de rénovation de la copropriété sont faits par soucis d’économie d’énergie. Recherche d’une meilleure isolation thermique, système de ventilation par extraction mécanique, utilisation moindre des ressources pour le système de chauffage, l’amélioration de l’habitat et l’efficacité énergétique sont au centre de ces projets.
En amont de la rénovation énergétique, un audit énergétique peut être effectué au sein de l’immeuble. Il permet de s’assurer que les préconisations sont bien adaptées à la copropriété et que les mesures qui vont être mises en place seront efficaces.
La démarche de rénovation énergétique étant un plan de long terme, il est également audacieux pour la copropriété de mettre en place un plan de rénovation énergétique de sorte à anticiper les coûts futurs. Ce plan doit idéalement comprendre un scénario favorable, un scénario réaliste et un dernier scénario pessimiste.
Vous avez une question ? Vous avez besoin d’un conseil ou vous êtes un syndic à la recherche d’une bureau d’architecte spécialisé en travaux de copropriété ? Contactez nous !